NINA et son livre incarné MOUN
ÉTAT D'ÂME
NINA et son livre incarné MOUN
NINA, femme incarnée
Entre le théâtre, l’écriture, la comédie et le chant, l’univers de Nina est un monde d’arts multiples. Avec beaucoup d’émotion, elle nous partage son attachement pour son objet mémoire. Il était une fois un livre qui marque l’enfance, mais surtout une vie entière, celle de Nina.
L’HISTOIRE DE LA RENCONTRE
« J’adore les dessins, je les trouve très beaux »

Nina nous confie ses mémoires concernant son objet incarné qui n’est autre qu’un livre d’enfance au nom évocateur : MOUN.
La première rencontre a eu lieu entre 5 et 6 ans, elle ne sait plus exactement mais l'émotion reste intacte. Elle nous raconte avec nostalgie cette soirée banale où sa soeur ainée le lui transmets au moment de l’histoire du soir, pour l'aider à s'endormir.
Une histoire pourtant simple mais réconfortante qui a su trouver un écho dans le coeur de Nina. L’histoire d’une petite fille adoptée qui souhaite retrouver ses origines.
Une quête de sens, un attachement fort à ses origines et à son cocon familial, voila comment un simple conte pour enfant nous dévoile les valeurs et fondements de sa propriétaire.

En feuilletant les illustrations faites à l’aquarelle aux couleurs pastels, Nina exprime son émerveillement toujours intact à chaque nouvelle retrouvaille avec son livre.
LE LIEN
« Je l’ai depuis… toujours je pense »

Elle nous révèle le souvenir de son enfance plongée au coeur d’un doux cocon familiale - et dans lequel chaque soir, elle avait droit à une petite histoire pour retrouver les bras de Morphée, l’histoire de Moun.
À chaque fois que ses yeux se posent sur cet objet, elle est immédiatement prise d’un sentiment de nostalgie, lui remémorant l’insouciance de cet âge tendre. Et alors, un sourire se dessine instantanément sur son visage, conséquence d’un sentiment de réconfort immédiat qui la relie à sa famille.
Moun vit aujourd’hui dans sa bibliothèque personnelle auprès d’autres livres, mais sa place reste encore et toujours particulière. Il bénéficie du même soin que ses voisins - mais pas du même regard.
L’ANECDOTE
« Il est important dans ce qu’il représente, mais si je le perds j’aurais toujours les souvenirs »

Nina nous raconte :
« Je m’en suis séparée quand j’ai quitté ma famille - lors de mon premier déménagement - donc je ne l’avais pas avec moi.
Mais naturellement, en fait je ne sais même pas comment, il a atterri chez moi, je l’ai redécouvert et je me suis dis : Mais oui ! Je l’aimais vraiment beaucoup ce livre !
Et le fait de le relire, ça m’a … réconforté ! »