Belle époque
l’art de vivre en octobre
2 octobre 2024
F
Festival
Festival d’automne
Des corps en mouvement, des voix qui résonnent, des images qui interpellent : le Festival d'Automne fait son grand retour dans la capitale, du 6 septembre au 31 décembre 2024.
Multidisciplinaire par essence, cet événement s'invite dans les théâtres, les salles de concerts, mais aussi dans les rues et les lieux inattendus de Paris. Danse contemporaine, performances théâtrales, installations visuelles… tout ici est fait pour bousculer, étonner, émouvoir.
Depuis sa création en 1972, ce festival s’attache à révéler les nouvelles formes d’expression artistique, explorant les frontières entre les disciplines. En 2024, c’est une fois de plus une programmation foisonnante qui se déploie, avec des oeuvres signées par des artistes aussi reconnus qu’émergents. Parmi les têtes d’affiche : Anne Teresa De Keersmaeker, dont la chorégraphie rend hommage à la nature, ou encore Toshiki Okada, maître du théâtre japonais contemporain.
Le festival propose aussi de multiples rencontres avec les artistes, permettant à tous de plonger au coeur des processus créatifs. Plus qu’une simple succession de spectacles, le Festival d'Automne est une traversée sensible et intellectuelle, une invitation à penser le monde autrement. Une expérience à vivre intensément au fil des mois, au gré des créations qui se dévoilent dans toute la ville.
Multidisciplinaire par essence, cet événement s'invite dans les théâtres, les salles de concerts, mais aussi dans les rues et les lieux inattendus de Paris. Danse contemporaine, performances théâtrales, installations visuelles… tout ici est fait pour bousculer, étonner, émouvoir.
Depuis sa création en 1972, ce festival s’attache à révéler les nouvelles formes d’expression artistique, explorant les frontières entre les disciplines. En 2024, c’est une fois de plus une programmation foisonnante qui se déploie, avec des oeuvres signées par des artistes aussi reconnus qu’émergents. Parmi les têtes d’affiche : Anne Teresa De Keersmaeker, dont la chorégraphie rend hommage à la nature, ou encore Toshiki Okada, maître du théâtre japonais contemporain.
Le festival propose aussi de multiples rencontres avec les artistes, permettant à tous de plonger au coeur des processus créatifs. Plus qu’une simple succession de spectacles, le Festival d'Automne est une traversée sensible et intellectuelle, une invitation à penser le monde autrement. Une expérience à vivre intensément au fil des mois, au gré des créations qui se dévoilent dans toute la ville.
E
exposition
Jacques Prévert, le Rêveur d’Images
Des images découpées, des fragments d’instantanés, des mondes recomposés : l'exposition Jacques Prévert, le rêveur d'images investit le Musée de Montmartre, du 18 octobre 2024 au 16 février 2025. Prévert, poète des mots, s’est aussi illustré comme poète de l’image. À travers ses collages, il tissait des récits visuels, transformant des morceaux de vie en tableaux empreints de poésie et de surréalisme.
L’exposition, qui rassemble plus de 200 oeuvres, nous fait entrer dans l’univers intime de Prévert. On y découvre ses collages, mais aussi des photographies, des dessins, des extraits de films qu’il a scénarisés. Chaque oeuvre est une invitation à voir le monde autrement, à travers
le prisme de l’imaginaire et du rêve. Les commissaires d’exposition ont d’ailleurs conçu un parcours immersif, permettant au visiteur de plonger dans le processus créatif de Prévert, de ses premières expérimentations visuelles jusqu’à ses derniers travaux.
Prévert, qui a marqué le cinéma avec des chefs-d'oeuvre comme Les Enfants du Paradis, nous révèle ici une autre facette de son génie : celle d’un artiste visuel qui, avec des ciseaux et du papier, recrée des mondes où l’on croise des personnages fantasques, des paysages improbables, et où chaque détail raconte une histoire. Pour tous ceux qui aiment rêver en images, cette exposition est une invitation à redécouvrir un Jacques Prévert inattendu, et pourtant fidèle à lui-même. Un voyage à ne surtout pas manquer.
L’exposition, qui rassemble plus de 200 oeuvres, nous fait entrer dans l’univers intime de Prévert. On y découvre ses collages, mais aussi des photographies, des dessins, des extraits de films qu’il a scénarisés. Chaque oeuvre est une invitation à voir le monde autrement, à travers
le prisme de l’imaginaire et du rêve. Les commissaires d’exposition ont d’ailleurs conçu un parcours immersif, permettant au visiteur de plonger dans le processus créatif de Prévert, de ses premières expérimentations visuelles jusqu’à ses derniers travaux.
Prévert, qui a marqué le cinéma avec des chefs-d'oeuvre comme Les Enfants du Paradis, nous révèle ici une autre facette de son génie : celle d’un artiste visuel qui, avec des ciseaux et du papier, recrée des mondes où l’on croise des personnages fantasques, des paysages improbables, et où chaque détail raconte une histoire. Pour tous ceux qui aiment rêver en images, cette exposition est une invitation à redécouvrir un Jacques Prévert inattendu, et pourtant fidèle à lui-même. Un voyage à ne surtout pas manquer.
L
Livre
Cabane d'Abel Quentin
Dans ce troisième roman, Abel Quentin s'empare d'un rapport scientifique publié au début des années 1970, qui anticipait déjà les périls écologiques liés à la croissance effrénée. Il bâtit autour de ce document un récit ambitieux, imaginant la vie des quatre chercheurs à l'origine de cet avertissement ignoré. Parmi eux, un couple d'Américains désabusé par l'indifférence générale, un Français cynique guidé par l'appât du gain, et un mathématicien norvégien dont la disparition mystérieuse sert de pivot narratif. La seconde moitié du roman s'attache à l'enquête d'un jeune journaliste sur ce personnage énigmatique, révélant ainsi les rouages de l'inaction climatique à travers les décennies. Abel Quentin dresse ici une fresque dense et troublante, entre les années 1970 et aujourd'hui, où se mêlent désillusion, opportunisme et tragédie humaine, dessinant des destins broyés par l'incapacité collective à agir.
Avec une pointe d’humour et de mélancolie, Abel Quentin s’efforce de décrire avec le plus de lucidité possible les faiblesses humaines, y compris la sienne. Un livre qui éveille les consciences tout en donnant corps à des concepts malheureusement parfois encore incompris.
Avec une pointe d’humour et de mélancolie, Abel Quentin s’efforce de décrire avec le plus de lucidité possible les faiblesses humaines, y compris la sienne. Un livre qui éveille les consciences tout en donnant corps à des concepts malheureusement parfois encore incompris.