Belle époque
l’art de vivre en avril
5 avril 2024
E
exposition
LA NAISSANCE DES GRANDS MAGASINS. MODE, DESIGN, JOUETS, PUBLICITÉ, 1852-1925
Du 10 avril au 13 octobre prochain, le Musée des Arts décoratifs consacre une exposition aux établissements de mode, de design, de jouets ou encore de publicité, ayant propulsé l'art de vivre parisien sous les feux des projecteurs.
En une exposition, on revit le Paris d'un jadis tiraillé par la réinvention de la consommation, de la matérialité, de la défense du statut d'artiste décoratif en pleine mutation. Elle met en lumière le développement et l'âge d'or des grands magasins parisiens tels que Le Bon Marché, La Samaritaine, Le Printemps, Les Galeries Lafayette et Les Magasins du Louvre. Ces établissements ont non seulement révolutionné le commerce de détail mais ont également joué un rôle significatif dans l'évolution de la société de consommation, la mode, la démocratisation de la mode, l'invention des soldes et l'émergence de l'enfant comme nouvelle cible commerciale. Plus de 700 œuvres convoquent cet âge d'or des grands magasins, en multipliant les supports d'expression. Vêtements, affiches, jouets et pièces d'art décoratifs… Ces trésors d'autrefois composent la nouvelle exposition du Musée des Arts décoratifs de Paris, constituant une galaxie de témoignages sur l'avènement de la modernité, immortalisant les avancées politiques, sociales et culturelles de l’époque.
En une exposition, on revit le Paris d'un jadis tiraillé par la réinvention de la consommation, de la matérialité, de la défense du statut d'artiste décoratif en pleine mutation. Elle met en lumière le développement et l'âge d'or des grands magasins parisiens tels que Le Bon Marché, La Samaritaine, Le Printemps, Les Galeries Lafayette et Les Magasins du Louvre. Ces établissements ont non seulement révolutionné le commerce de détail mais ont également joué un rôle significatif dans l'évolution de la société de consommation, la mode, la démocratisation de la mode, l'invention des soldes et l'émergence de l'enfant comme nouvelle cible commerciale. Plus de 700 œuvres convoquent cet âge d'or des grands magasins, en multipliant les supports d'expression. Vêtements, affiches, jouets et pièces d'art décoratifs… Ces trésors d'autrefois composent la nouvelle exposition du Musée des Arts décoratifs de Paris, constituant une galaxie de témoignages sur l'avènement de la modernité, immortalisant les avancées politiques, sociales et culturelles de l’époque.
s
spectacle
NORMA
"Mes orphelins chéris, mes bijouteries. Si vous recevez ce message, c'est que je suis morte."
Pour sa dernière création et après le succès de Close, la production Big Drama, qui s'est spécialisée dans le genre, vous convie à des obsèques. Voici le point de départ de Norma, un spectacle immersif. Le point de rendez-vous est donné devant les portes fermées et opaques d'un lieu mystérieux, à l'arrière de l'Opéra de Paris, avant qu'on ne vous remette une enveloppe, tout aussi énigmatique. En traversant un patio, le décor est planté : nous voici donc aux funérailles de Norma, matriarche sévère et impitoyable à la tête d'un orphelinat, qui vient de disparaître, abandonnant derrière elle son établissement et ses occupants, désormais livrés à eux-mêmes. Ces orphelins mènent la danse, vous introduisant le cercueil de la fameuse Norma, exposé entre ses animaux de compagnie, eux aussi entre quatre planches dans le jardin. Pour le reste, mieux vaut garder le mystère et ne rien révéler. Le spectacle est immersif et c'est sa force : le spectateur va et vient, déambule dans des décors soignés, jusqu'à devenir lui aussi un orphelin de l'histoire, parfaitement emporté par la justesse des comédiens - et chanteurs. C'est drôle, piquant, décalé, et réussi : on se prend au jeu et on en redemande, s'attardant à la fin du spectacle à la boum, où vous attendent un bar, un karaoké et une playlist années 90.
Pour sa dernière création et après le succès de Close, la production Big Drama, qui s'est spécialisée dans le genre, vous convie à des obsèques. Voici le point de départ de Norma, un spectacle immersif. Le point de rendez-vous est donné devant les portes fermées et opaques d'un lieu mystérieux, à l'arrière de l'Opéra de Paris, avant qu'on ne vous remette une enveloppe, tout aussi énigmatique. En traversant un patio, le décor est planté : nous voici donc aux funérailles de Norma, matriarche sévère et impitoyable à la tête d'un orphelinat, qui vient de disparaître, abandonnant derrière elle son établissement et ses occupants, désormais livrés à eux-mêmes. Ces orphelins mènent la danse, vous introduisant le cercueil de la fameuse Norma, exposé entre ses animaux de compagnie, eux aussi entre quatre planches dans le jardin. Pour le reste, mieux vaut garder le mystère et ne rien révéler. Le spectacle est immersif et c'est sa force : le spectateur va et vient, déambule dans des décors soignés, jusqu'à devenir lui aussi un orphelin de l'histoire, parfaitement emporté par la justesse des comédiens - et chanteurs. C'est drôle, piquant, décalé, et réussi : on se prend au jeu et on en redemande, s'attardant à la fin du spectacle à la boum, où vous attendent un bar, un karaoké et une playlist années 90.
E
exposition
Visions Chamaniques
Le musée du Quai Branly nous invite à découvrir Visions chamaniques, jusqu'au 26 mai 2024.
Une exposition insolite mettant en lumière l'art chamanique des peuples autochtones d'Amazonie. Une pratique en lien avec la spiritualité, qui donne des œuvres toutes plus étonnantes et fascinantes les unes que les autres.
En plein cœur de l'Amazonie péruvienne vivent les Shipibo-Konibo. Cette communauté se sert d'un breuvage hallucinogène, l'ayahuasca, pour accéder à des visions, à une inspiration artistique unique.
Une expérience en trois parties : découverte de ce peuple amazonien et de sa culture, mode de production de cet art né de visions qui hypnotise le monde entier pour enfin terminer sur un questionnement sur la mondialisation de l'art.
Le musée propose un vrai voyage sensoriel, à la découverte de l'ayahuasca et de ses pratiques. Œuvres picturales, mais aussi chants, parfums, dispositifs immersifs : tous nos sens sont sollicités. L'expérience se termine même par une VR reproduisant des hallucinations.
De quoi faire un voyage au combien singulier, permettant de découvrir tout un monde d'inspiration.
Une exposition insolite mettant en lumière l'art chamanique des peuples autochtones d'Amazonie. Une pratique en lien avec la spiritualité, qui donne des œuvres toutes plus étonnantes et fascinantes les unes que les autres.
En plein cœur de l'Amazonie péruvienne vivent les Shipibo-Konibo. Cette communauté se sert d'un breuvage hallucinogène, l'ayahuasca, pour accéder à des visions, à une inspiration artistique unique.
Une expérience en trois parties : découverte de ce peuple amazonien et de sa culture, mode de production de cet art né de visions qui hypnotise le monde entier pour enfin terminer sur un questionnement sur la mondialisation de l'art.
Le musée propose un vrai voyage sensoriel, à la découverte de l'ayahuasca et de ses pratiques. Œuvres picturales, mais aussi chants, parfums, dispositifs immersifs : tous nos sens sont sollicités. L'expérience se termine même par une VR reproduisant des hallucinations.
De quoi faire un voyage au combien singulier, permettant de découvrir tout un monde d'inspiration.