Pauvres créatures du réalisateur Yorgos Lanthimos explore la libération des contraintes sociales qui s'accompagne d'un retour à l'émerveillement enfantin face au monde.

Le résumé : Bella est une jeune femme ramenée à la vie par le brillant et peu orthodoxe Dr Godwin Baxter. Sous sa protection, elle a soif d’apprendre. Avide de découvrir le monde dont elle ignore tout, elle s'enfuit avec Duncan Wedderburn, un avocat habile et débauché, et embarque pour une odyssée étourdissante à travers les continents. Imperméable aux préjugés de son époque, Bella est résolue à ne rien céder sur les principes d’égalité et de libération.
La vie de Bella est faite de rencontres ; elle évolue au gré des personnes qu’elle côtoie et sa personnalité s’affirme au gré de ses expériences. Elle s’émancipe et se crée elle-même.
Tiré du roman d’Alasdair Gray, Pauvres créatures est souvent défini comme un Frankenstein au féminin cependant le film de Yorgos Lanthimos est bien ancré dans notre société d’aujourd’hui :
« L'histoire du film est peut-être plus pertinente aujourd'hui qu’au moment où nous avons commencé à l'écrire. L'idée du patriarcat et des jeunes femmes qui se libèrent de leur condition d'objet a pris une ampleur nouvelle dans la société. J'espère que cela transparaît dans le film ».


Dans les salles de cinéma le 17 janvier 2024

Rassemblant plus de cinq cent photographies et documents réalisés par quelques cent vingt photographes historiques et contemporains, « Corps à corps » offre un regard inédit sur les représentations photographiques du genre humain aux 20e et 21e siècles. L'exposition dépasse les catégories d’étude classiques telles que « le portrait », « l’autoportrait », « le nu » ou encore la photographie dite « humaniste ». Elle dévoile des particularités, des manières de voir « photographiques » et rend visibles des correspondances entre artistes. On leur découvre des obsessions communes, dans leur façon d’appréhender le sujet, comme dans leur approche stylistique. Les images exposées nourrissent aussi des questionnements sur la responsabilité du photographe : comment la photographie participe-t-elle à la naissance des identités et à leur visibilité ? Comment raconte-elle les individualités, le rapport à l’autre ? Une rencontre entre deux collections exceptionnelles – celle, publique, du Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, et celle, privée, du collectionneur et homme de cinéma Marin Karmitz.

Corps à corps, Histoire(s) de la photographie
Centre Pompidou, jusqu'au 25 mars 2024

Voici l’exposition toute choisie pour ceux friands d’arts urbains mais trop frileux pour pointer le nez dehors (surtout en ce moment !)
Du 6 décembre 2023 au 21 juillet 2024, le Grand Palais Immersif consacre une exposition à l’art urbain. Cette installation offre aux visiteurs une plongée étonnante, fascinante et immersive dans l’histoire urbaine de cette discipline artistique, mais pas seulement. Cette exposition inédite montre également l’impact des technologies de production et diffusion digitale sur le travail de nombreux artistes urbains. Car, si le street art a émergé dans la rue, il s’expose désormais partout, et notamment sur Internet et les réseaux sociaux, allant jusqu’à s’imposer dans l’imaginaire commun.
À travers une promenade immersive, et grâce aux dernières innovations technologiques, le visiteur voyage aux quatre coins du globe pour admirer les oeuvres les plus impressionnantes réalisées pendant les dernières années, l’occasion également de s’interroger sur cet art et son évolution des murs aux écrans numériques. 

Le Grand Palais Immersif, jusqu'au 21 juillet 2014